Allez, ce week-end sera une fin de semaine fou-fou-fou ! Décollage vendredi soir et retour en Terre Québécoise le lundi dans l’après-midi… sauf que c’est sans compter sur ma chance dans les voyages ! (la fameuse scoumoune)
Récit en plusieurs actes.
L’arrivée en France se fait sans encombres, seule la nuit reste difficile car le vol est ponctué de quelques perturbations qui obligent le service de repas à être à plusieurs reprises interrompu. Le service traine et la nuit est réduite à quelques heures (3 pour être précis) donc la journée du samedi tourne au ralenti. Ça fait un bien fou de revoir la Patronne et les Enfants. Ils pètent la forme et les jours vont passer à une vitesse grand V.
Le trajet de retour sera beaucoup plus mouvementé. Déjà rien que le réveil à 9h00 pour partir à l’aéroport CDG à 10h30 est une torture à lui tout seul. Emerger de peu de sommeil est un tour de force après un laps de temps si court d’adaptation au Jetlag.
Départ pour l’aérogare 2A. Sytadin annonce des voies vertes partout. Avec les vacances scolaires et le lundi de pont de la toussaint, pas besoin de paniquer.
Sauf que… un accident est annoncé à 8km de l’arrivée… Fichtre ! Vingt minutes de perdues (un objet ressemblant à un panneau de signalisation d’environ 10 mètres de long se trouve à moitié accroché sur un poteau et à moitié sur 2 voies de l’autoroute)
OK, le timing se resserre mais on reste bon !
Sauf que… une file d’attente de 100 mètres patiente gentiment devant les guichets d’Air Canada… le vol est « retardé » à cause d’un incident technique lors du dernier décollage… re-Fichtre ! Ils finissent par annoncer 3 heures de retard et la file d’attente commence à entrer en mouvement.
Sauf qu’en… arrivant devant le guichet, l’hôtesse m’annonce qu’Air Canada nous offre un repas de 12€ au MacDo (beurk), Starbuck (trop loin) ou chez Paul (Bingo !) et qu’il faut revenir à 15h30 pour avoir plus d’informations sur le retard (en lui demandant si il y a un risque d’annulation, elle me fait comprendre que le vol n’est pas assuré à 100%). Bon OK, allons manger alors.
Sauf que… quand j’arrive dans la file d’attente de chez Paul, les agents de sécurité s’excitent car il y a cela au milieu de la file….
Bien entendu la valise n’appartient à personne, alors ils décident de boucler cette partie de l’aérogare et ferment la boutique Paul. Fichtre ! Bon, filons au Starbucks et installons nous pour attendre ces 2 heures avant d’avoir des nouvelles…
Sauf que… finalement après 2 heures d’attente, la compagnie nous annonce que le vol est annulé ! Fichtre ! Je ne pourrai pas bosser demain alors car ils ré-affrètent un avion mais demain à 8h30. Donc le jeu de la file d’attente continue afin de savoir dans quel hôtel je suis placé.
Arrivé sur place, après avoir refait la queue pour obtenir ma clef, j’arrive enfin dans ma chambre pour cette courte nuit. Oui, forcément lorsqu’on décolle à 8h30, il faut y être pour 5h30 !
Bon, la guigne va peut être finir par arrêter de s’acharner. Le repas est bien sûr offert par Air Canada et nous rigolerons bien avec les autres convives à table. Direction dodo, va falloir récupérer des dernières nuit relativement courte, en passant une autre nuit encore relativement courte !
En gros 2 heures de sieste, puis 3h de sommeil pour tenir jusqu’au décollage le lendemain…qui sera retardé de 90 minutes (on n’est plus à ça près !)
Retour sur le continent américain. C’est drôle car je suis si triste de quitter ma Patronne et mes Enfants, mais je suis tellement heureux de me retrouver au Québec. La vie est différente, l’accent me manquait déjà au bout de 2 jours. Une certaine quiétude et douceur de vivre rendent l’existence plus simple. Pour la petite histoire, lorsque j’attendais l’embarquement pour aller à Paris le vendredi soir, 2 personnes me sont passées devant dans la file pour acheter un snack à l’aéroport… forcément 2 français… sincèrement, j’ai eu honte, honte d’être français, honte de devoir demander de retrouver ma place dans la file d’attente. J’ai préféré changer de boutique, sans rien dire… de peur d’être pris pour un français… comme eux… Triste France, lorsque tes natifs ont honte de toi chez les autres.