Samedi 23 avril 11h30 à Paris.
Rendez-vous pris par 23 personnes dans un bar-restaurant.
Ce samedi nous avons tenu un petit squatte au bar canadien de Paris, le Moose. Etaient présents de nombreux compagnons de galère, des personnes rencontrées sur internet, des gens virtuels avec qui nous partageons beaucoup, nos doutes, nos joies, nos peines et avec qui nous nous soutenons dans les moments difficiles.
Plus que des pseudos, désormais ce sont devenus de vrais compagnons de route, des amis.
Du coup après plusieurs mois d’échanges virtuels, nous avons décidé de nous rencontrer et quoi de mieux que de se centraliser dans la capital dans LE bar canadien de Paris. Nous étions plus de vingt, et nous avons enfin pu voir nos ganaches autour d’une bonne vieille poutine accompagnée d’une bière (canadienne, cela va de soi). Tous ne furent pas présents, car il a fallu trancher une date convenant à un maximum de personnes. De plus un week-end à Paris ce n’est pas gratuit pour les « provinciaux ».
Sur les 23, seuls 2 personnes venaient de la région parisienne, donc beau score pour les gladiateurs.
Réservation prise pour 11h30, la patronne et moi-même arrivons à 12h00, suite à un retard technique de garde d’enfants. Nous avons décollé du restaurant vers 16h00. Bien entendu nous avons tous pris une poutine bien calorique, digne des meilleurs repas pour tenir un hiver à -45°C ! Certains sont venus en force avec les enfants, la tablée était imposante dans ce bar. De nombreux écrans diffusaient continuellement du sport made in Common Wealth, du hockey sur glace bien sûr, du foot (dire soccer pour faire vraiment québécois) et également du football australien (la découverte du jour, une sorte de rugby sur terrain oval, avec 4 poteaux de chaque côté)
Sur les personnes présentes, quasiment toutes ont leurs dossiers en cours de traitement au ministère de l’immigration, seules 2 dossiers sont en attente d’ouverture de quotas… le notre et celui de la famille de Véronique. Pourtant nous ne nous sentons pas en retard, nous ne doutons pas du projet. Nous avons tellement mûri notre immigration que nous sommes aux mêmes niveaux de réflexion pour l’organisation du déménagement ou la recherche d’écoles pour les enfants. Les profils sont différents, les configurations et les objectifs finaux sont différents, mais tout s’articule autour d’une seule envie : partir au Canada. Des chanceux sont dans le jus car ils préparent leur départ pour cet été 2016, la prochaine fournée sera pour l’été 2017 pour la plupart des autres dossiers, je l’espère très sincèrement.
R.