Dispari-fond et inondations

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fin avril-début mai

La montée des températures et la fonte de la neige de cet Hiver entraine irrémédiablement une quantité importante d’eau à évacuer. Après les inondations du printemps 2017, Gatineau a vécu deux ans plus tard un nouvel épisode désastreux d’inondations,  dépassant même le niveau historique de 2017. La ville est en alerte durant plus de deux semaines avant d’enregistrer une baisse des niveaux. De nombreuses rues coupées, des ponts fermés, des maisons qui baignent dans  la rivière… l’armée est appelée en renfort dès le début de la montée des eaux. Des sacs de sables s’entassent autour des maisons des quartiers à risque et des habitants commencent même à se promener dans les rues en Kayak pour accéder à leur maison.

20190426_195503.jpgLa police filtre la circulation pour empêcher les badauds de créer des vagues au pied des barrières précaires en sable qui protègent fébrilement les murs des maisons.
Nous irons donner un coup de main à une Amie qui a eu le sous sol inondé en 2017 pour déménager les affaires. Finalement les pompes auront jouées leur rôle et les dégâts seront limités pour elle.

Notre maison étant située en amont d’un barrage hydro-électrique, les responsables joueront la sécurité et ouvriront les vannes avant que la situation soit critique en aval et éviter de surcharger le poids de l’eau sur le barrage. Ainsi pendant que certains ont les pieds dans l’eau en sortant de leur maison,  nous aurons le plus bas niveau de la rivière en bas de notre terrain, le fameux effet des vases communicants.

R.

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Easter’s Week-End

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20-22 Avril

Le week-end de Pâques est un bon moment pour faire une réunion de Glad’s. Vu la neige qui continue de stagner partout dehors, autant vous dire que les Cloches ne passent que à l’intérieur des maisons. La maison débordera de chocolat pour le plus grand bonheur des petits et des grands.

Nous ne verrons pas les Enfants du week-end, de réelles amitiés se sont bâties au fur et à mesure de nos rencontres.
Une fin de semaine à 15 dans la maison, nous irons même ensemble manger dans une cabane à sucre.

Des bons moments ensembles, à partager nos Histoires et à prendre des nouvelles les uns les autres. Dans une immigration, nous gardons toujours contact avec les compatriotes car ce que nous vivons, les doutes qui nous envahissent parfois, l’intégration et les mésaventures, seuls les personnes qui vivent ou ont vécu la même chose peuvent le comprendre. Ainsi il est important à nos yeux de mixer ses relations pour un bon équilibre de vie.

R.

 

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You are talking to me ?

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mi-avril 2019

Voici une analyse personnelle des Québécois et la langue anglaise.

Tous les Québécois vous diront « oh,  je ne suis pas bon en anglais » et deux minutes après, ils parleront un anglais fluide et stylé !
Enfoi###, j’ai bien l’air con maintenant à côté avec mon accent du collège grâce au fameux cours de Brian dans la cuisine et du chat dans l’arbre !

Mais tout dépend de où se situe le niveau du curseur que les français et les québécois se mette. Déjà les Canadiens ont un avantage monstrueux d’avoir un enseignement d’anglais par des anglophones et non des français qui ont appris l’anglais dans les livres.

Donc le Québécois aura forcément un super accent, même si ils sont nazes en vocabulaire et en grammaire, ils auront du style dans le parlé, contrairement à toi !

Ensuite il y a une grosse différence dans la définition du « Bilingue ». Pour un français être bilingue c’est être capable de converser de tout et n’importe quoi dans la langue de Shakespeare, sans avoir à mimer grossièrement un mot ou à utiliser un « francisisme » dans la phrase. Pour un Québécois, être bilingue cela signifie parler dans les deux langues couramment sans avoir d’accent, donc sans que l’interlocuteur soit capable de définir si tu es anglophone ou francophone. Donc ça reste une grosse différence de niveau pour un même mot !

Donc pour résumer :
– un niveau débutant-naze en français équivaut à un niveau zéro pour un Québécois,
– un bon niveau pour un français est un niveau « t’es trop drôle avec ton accent cute » en anglais pour un Québécois,
– un niveau bilingue pour un français est un niveau moyen pour un Québécois
– un niveau ultime-impossible à atteindre est un bon niveau pour un Québécois
– le niveau bilingue québécois n’existe pas dans l’échelle d’anglais du français !

Is that clear ?

R.

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AAE 2019

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mi-avril 2019

Petite parenthèse « dentiste »
Le congrès américain d’endodontie cette année a lieu à Montréal ! Petite visite de nos voisins États-uniens le temps de quelques jours.
Je ne pourrai pas assister aux quatre jours car travaillant en remplacement, je reste pas mal flexible sur mes disponibilités professionnelles.

Les conférences sont très intéressantes et surpassent les formations qui sont dispensées au Québec pour la discipline endodontie. Un rassemblement de plus de 4 000 personnes, ça impressionne, surtout lorsque je fais partis de la minorité GP (General Practicer). 95% en anglais, je me rends compte que la compréhension est vraiment un acquis désormais, un gros pas en avant par rapport à il y a 3 ans. Un de nos objectifs d’immigration était que les Enfants soient à l’aise en anglais, nous nous rajoutons dans cet objectif sans trop d’effort de notre part !

Une délégation française aura traversé l’océan parmi laquelle il y a notre Amie qui nous avait hébergés à Montréal en février 2015 lors de notre voyage exploratoire. Ainsi juste retour des choses, à la fin du congrès elle viendra passer une nuit à la maison et elle pourra participer à une inauguration de clinique dentaire à laquelle j’étais convié le dimanche, juste avant qu’elle reparte pour l’aéroport. Cette Amie avait passé un an à Montréal pour un contrat de mobilité (obligatoire pour une carrière universitaire) et de revenir lui à rappeler de très bons souvenirs. Un projet d’immigration est peut-être en cours de germination… affaire à suivre 😉

R.

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The Endless Winter

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mi-avril 2019

« En Avril, ne te découvre pas d’un fil »
Cet adage n’a jamais été aussi vrai qu’au Québec. Quelques jours avec des températures qui repassent au dessus du point de congélation et tout le monde sort les petites vestes de printemps et les lunettes de soleil.

Nous ne sommes pas assez québécois pour oser changer nos pneus d’hiver dès la fin de la date d’obligation (le 15 mars) et nous avons bien fait ! Comme tous les français immigrés, nous gardons nos pneus hiver jusque fin avril et les remontons mi-octobre (alors que l’obligation débute le 15 décembre !). Tant pis, nous préférons user deux fois plus nos pneus d’hiver que de nous retrouver dans le fossé à cause d’un petit 5cm de neige.

Cette année ne fait pas exception et une belle bordée de 15cm est tombée mi avril ! Et Bim ! La neige tiendra juste le temps de mettre un bazar monstre sur les routes (cf les québécois qui ont monté leur pneus été déjà bien usé par les années précédentes).

La mauvaise saison commence, celle où les déchets remontent à la surface et où les pistes de randonnées ne sont pas encore praticables.
Allez ce n’est que l’affaire de quelques semaines, ensuite le beau temps reviendra (le package moustique à volonté est inclus) et nous pourrons aller arpenter les balades dans le parc de la Gatineau. Mais avant il faut que le neige (aka la « marde blanche » selon les locaux) disparaisse.

Bye bye la neige,  à dans 6 mois !

R.

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