La semaine dernière c’était la mise en place de la mission aller/retour pour 36 heures.
L’aller en avion permet de vivre une nuit courte de 3h30 de sommeil, le soleil se couche au décollage et se lève avant même d’arriver sur le tarmac de Roissy-Charles-de-Gaulles.
Le week-end fut très court mais intense : revoir les loulous et la patronne, voir la famille, tant de personnes qui nous encourage et qui nous pousse à aller dans ce projet un peu dingue mais si excitant ! Le jetlag ne fut pas si dur car du coup avec le mariage nous nous sommes couchés et levés tard, donc dans le bon sens pour moi. Par contre la première nuit dans l’avion laisse des stigmates le samedi matin, quand nous allons à l’hôtel et à l’église la fatigue se fait sentir.
De manière générale, ça a valu le coup de faire le détour ! 😉
Le retour pour le Québec, il faut s’insérer dans les files d’attente à la française et l’avion suivra le soleil dans sa course vers le crépuscule.
Cette fois-ci le passage à la police des frontières est très différent : 20h30 atterrissage, passage de la frontière à 21h00… zéro file d’attente 🙂
Pour se faire une idée, le 05 septembre lors de mon arrivée, tous les rubans étaient noirs de monde ! Pour le coup, je passe directement au bureau de l’immigration après avoir expliquer à l’agent que mon Visa temporaire comporte une erreur de date.
Le type qui m’appelle au département immigration est très sympa (denrée relativement rare dans ces bureaux du Québec) et me re-édite mon visa sans poser trop de souci 🙂 Mission accomplie, j’ai un Visa qui court jusqu’à septembre 2018 ! Yes ! Le tir est rectifié sans encombre. Mon NAS sera modifié quelques jours plus tard afin d’avoir un numéro d’employés jusqu’à septembre 2018.
Le lundi est off, donc je commence une première expedition dans le parc de la Gatineau après avoir été faire quelques courses et décider d’écouter ce qu’un panneau sur le stationnement (parking) de l’épicerie (supermarché) me suggérer.
Bon ok, je ne passerai pas ma journée à glander… dommage 😉
Le parc de la Gatineau s’étend sur plus de 350km carré, il y a des randonnées à faire avec plusieurs niveaux de difficultés, à pied ou à vélo, à ski de fond ou en raquette, ça dépend de la saison.
Je me lance dans les deux balades les plus convoités, mais qui reste quasiment vide vu la saison et le jour : le lac Pink (du nom du découvreur du site) et le mont King (désolé pas de photo pour ce mont car mon téléphone était en rade). Deux promenades qui dureront une heure trente chacune environ, accompagnées d’écureuils et de sérénité. J’y retournerai très bientôt car j’ai envie de les refaire avec les couleurs feux de l’été indien, la plus belle des saisons icitte parait-il.
R.