Un mail envoyé par la sncf hier soir annoncé la couleur de la journée : compliquée !!
La visite médicale avec rendez-vous pour la radiographie des poumons sont calés depuis une semaine et j’ai prévu large. Sauf que c’était sans compter sur nos amis grévistes de la gare, la météo et les incidents sur les transports en commun de Paris !
Ce matin je suis parti très tôt en conservant une grosse marge de manoeuvre : notre village à son centre ville (soit le bas de notre rue) inondée donc passage en voiture impossible ! Un petit détour me permettra d’arriver 30 minutes avant le départ du train, ça se profile bien 🙂
Je rencontre un ami sur le quai, nous faisons le trajet ensemble. Tout se passe sans encombre et j’arrive une heure plus tôt à ma radio des poumons. 50euros et 15 minutes plus tard (dont 14 à attendre en salle d’attente) je suis dehors avec une heure d’avance sur mon planning !
Je décide donc d’aller voir ma mère qui est à la maison pendant que papa s’occupe. Je mange et décide de repartir à 13h00 ce qui me permettra d’arrivée avec 45 minutes d’avance minimum. … C’était sans compter sur les joies du RER et des métros : chute d’objet sur la voie … reprise du trafic 15h00… soit 15 minutes après mon rendez vous sans compter l’heure de trajet !!
Demi-tour droite et je retourne bousculer ma maman, on prend la voiture, direction le 7eme arrondissement. Waze me prédit 45 minutes de trajet, ouf on est bon. Autoroute A4, impeccable. Arrivée sur paris, Paris centre coupé : les voies sur berge sont inondées et du coup tout le monde sur le periph, youpi :). Ça commence à bouchonner, je n’ai pas perdu ma conduite parisienne et j’arrive à plutôt bien avancer. Nous décidons de me lâcher à Alésia pour éviter de faire un trop gros tour pour ma maman (qui ne conduit JAMAIS à Paris intra-muros ). J’attrape le métro 4 direction le cabinet médical du docteur Salzman.
La secrétaire est adorable, quelques formalités administratives et une photo plus tard et j’attends un peu dans l’ambiance feutrée de la salle d’attente. Un américain sort de la salle d’examen, 3 autres personnes (francaises) attendent sur le petit canapé noir, tous pour un visa pour le Canada ou l’Australie. Mon tour arrive, je rentre et Dre Nancy Rose Salzman m’accueille. Grande femme blonde élancée et très souriante. Ses diplômes qui ornent le mur me font comprendre qu’elle a fait ses études à Ottawa et ensuite des diplômes supplémentaires au Québec.
Questionnaire médicale, vérification des vaccins à jour (DTP, hépatite A), pesée, mesure, tension, coeur-poumons-reflexes, gorges, acuitée visuelle, examen des ganglions et et et … dépistage de cancer des testicules. .. oups je l’avais oublié celui là ! J’aurai du m’en rappeler lorsque le docteur enfile des gants en latex !!
Bon ben on a fait 250 km c’est pas pour se dégonfler !
Et du coup Zouh on m’allège de 130 euros et me donne le compte rendu à scanner avec ma demande de visa (un numéro de dossier médical est également édité à donner au centre de radiologie de suite pour l’envoi de la radio des poumons) avec une ordonnance pour la prise de sang et analyse d’urine.
La prise de sang se fait dans un petit laboratoire, la secrétaire me fait bien rire et je lui montre la photo de mes enfants en moins de 3 minutes de conversation (!), pipi dans le pot-pot, prise de sang, les résultats tomberont demain soir (dépistage de HIV et sérologie hépatite B, car je travaille dans le milieu médicale). 52 euros.
Re-métro et train (comme c’est la grève, je prends le premier qui part, soit 7 minutes après mon arrivée à Montparnasse) c’est bon la maison se rapproche !
Le retour se passe sans encombre mis à part les bouchons habituels de fin de journée, les routes ne sont pas (encore ?) inondées donc c’est bon le retour au bercail se fait tranquillement.
C’était une simple visite médicale, mais ça m’a mis sur les rotules !
Pour la petite anecdote le Dre Salzman me demande lors de la consultation si ça n’a pas été trop difficile de venir jusqu’à elle avec les grèves et les intempéries. Je lui réponds « en France, plus rien ne m’étonne. … » A elle de me retourner « Parfois je me demande ce que je fais ici … »
Du coup je lui fais un sourire et conclus » ce n’est pas moi qui vous contredira ! »
R.