DCSQ, le Retour du Jedi

Après avoir échoué dans notre demande papier de Certificat de Sélection du Québec, programme Travailleur Qualifié de novembre 2015,

Après avoir échoué dans notre demande informatique de CSQ programme Travailleur Qualifié du 13 juin 2016,

Après avoir échoué dans notre deuxième demande informatique de CSQ programme Travailleur Qualifié du 16 août 2016,

Après avoir remué Ciels et Terres pour réussir à venir au Québec en permis de travail temporaire, Expérience Internationale Canadienne, Programme Jeune Travailleur,

Après avoir eu un an de fiches de paie québécoises,

Nous revoilà de retour pour une nouvelle demande de CSQ ! Le programme régulier de demande de CSQ Travailleur Qualifié ne se fait QUE par informatique.
Le papier nous rappelle une seconde fois, car nous passons par le Programme Expérience Québécoise, Travailleur Étranger Temporaire Spécialisé.
En gros, après un an d’expérience auprès d’un employeur québécois, il est possible de faire une DCSQ, via un formulaire papier à l’ancienne que l’on retrouve ICI.

Pas de mauvaise surprise dans ce document à remplir et comme nos papiers sont prêts depuis la Saint Glinglin, il nous aura fallu environ 1h30 pour remplir et réunir toutes les pages de notre demande cachées au fin fond d’un carton.
Adieu les 3kilos de photocopies certifiées conformes, les documents exigés sont amplement moins exhaustifs que le CSQ programme Travailleur Qualifié.
Seulement une cinquantaine de pages au total (pages explicatives incluses) et encore nous avons ajouté des documents pour la beauté du geste car nous ne savions que faire de cette tonne de certifiée conforme que nous avions dans les pattes !

À la date anniversaire de ma première fiche de paie, tout est prêt à être envoyé. Enveloppe format lettre, timbrée, direction le MIDI à Montréal.
Pour une famille de 5 comptez 1450$ de frais de dossier.
Nous croisons les doigts pour enfin réussir à enrayer notre poisse vis à vis de ce satané CSQ !

R.

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MosaïCanada 150

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Hiver comme été, le parc Jacques Cartier situé à Hull est un des sites le plus prisé pour les expositions ou manifestations diverses organisées par la ville de Gatineau.

Cet été, le parc a accueilli pour les 150 ans du Canada une exposition florale qui fut surprise par son propre succès. Tout le monde de notre entourage a été faire une visite.
Objectif de 800 000 visiteurs pour la fin de saison en octobre qui sera atteint fin août. Parcours en serpentin dans le long du parc, pas moins d’une trentaine d’oeuvres florales en l’honneur du Canada et de la relation horticole privilégiée avec la Chine. Ça flatte l’oeil et permet de se dégourdir les jambes en ville.

http://www.mosaicanada.ca/

R.

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Big Gigs

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Certains vont au cinéma régulièrement, nous nous sommes plus concerts. Et c’est pas au Canada que nos habitudes vont changer. Il est vrai que la scène Outaouaise est moins fournie que Montréal ou Toronto, question de densité de population oblige. Cependant en laissant trainer des oreilles par-ci par-là, vous pourrez trouver de nombreuses perles.

L’hiver, les concerts se feront plus dans les salles, voir même des caves. Même si certains festivals d’hiver permettent de bouger sur la neige. L’été, tout est prétexte pour monter une scène et y placer des musiciens dessus. Inauguration d’une exposition, anniversaire, il ne reste plus qu’à se déplacer.

R.

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Permis de Travail Ouvert (suite et fin)

Clap de fin pour cette partie de notre aventure.

Ce ne fut pas facile, nous étions donc rester sur le permis de travail de la Patronne qui était ouvert MAIS avec une restriction dans le domaine de la santé et en contact avec les enfants.

Après avoir passé une visite médicale juste après la deuxième visite à la frontière états-uniène, nous avons dû attendre que le CIC reçoive les résultats grâce à leur système informatique. Compter 2 semaines mais avec les vacances de la construction (de fin juillet à mi août), une agente avait conseillé à la Patronne d’attendre 3 semaines. Il faut préciser qu’il a été impossible de fusionner le permis de travail ouvert (PTO) avec le compte informatique sur le CIC. Le dossier de la Patronne ne semblait pas exister dans leur fichier informatique (sigh !).
Ainsi il nous était impossible de vérifier la bonne réception des analyses de la visite médicale. C’est donc au petit bonheur la chance que la Patronne a de nouveau englouti les 3h30 de bitume qui nous sépare du centre de douane de Lacolle.
De tout façon, il fallait que son permis de travail soit changé car son emploi l’attendait le lundi qui arrivait. C’est donc la boule au ventre qu’elle se présente au guichet. Bon cette fois-ci pas d’engueulade … enfin si, juste une sur le fait de ne pas avoir pris RDV pour modifier son permis de travail… enfin bon quand on voit comment c’est impossible d’avoir une personne compétente au numéro fourni par le CIC, nous nous demandons comment ils auraient été capables de donner un RDV.

Un regard de biche et un agent accepte de contrôler le dossier.

Après de longues minutes à re-vérifier la véracité de tous les documents fournis, le douanier accepte de rééditer un PTO sans clauses restrictives… à condition de repayer son impression. Et bim, c’est reparti pour 250$. En gros nous aurons payé 3 fois pour ce ### de permis (en passant notre avocat est peut-être décédé car nous n’avons toujours pas de ses nouvelles…) mais bon l’essentiel est de l’avoir ce bout de papier !

Dans la foulée la Patronne demande des permis d’études pour les enfants, car même si ce n’est pas obligatoire, l’école dans laquelle les enfants sont inscrits nous demande un justificatif de résidence au Québec. Donc pour être définitivement tranquilles, ils auront un papier agrafé dans leur passeport respectif.

Bien entendu de nombreuses fautes seront faites sur chacun des document que le douanier tape consciencieusement durant 15 minutes chaque. Nous aurons retenu la leçon de les redemander jusqu’à que toutes les lignes soient parfaites. Et ainsi tout le monde est en règle !

La première étape est franchie, reste à se préparer pour la demande de CSQ via le PEQ… une autre épreuve de force nous attend ! Et elle débutera au 1 an de mon début d’activité au Québec, soit début septembre.

Le calme avant la tempête.

R.

SAAQ, suite et fin

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Il fallait le changer !

Normalement le permis français est valable 6 mois lorsque l’on conduit au Québec, au delà des 6 mois il y a besoin du fameux permis international. Si vous voulez vous établir dans la province, le permis québécois est obligatoire.

J’avais donc un peu de retard sur ma demande de permis que j’aurai pu faire dès le début. Mais en réalité nous voulions faire d’une pierre deux coups : une deuxième voiture allait être nécessaire pour notre vie quotidienne.

Vivant dans notre chalet au fond d’une colline dans la forêt, nous prendrons une voiture à traction intégrale (en gros un 4×4 pour la ville), histoire de ne pas trop se trouver enneiger dans le bas côté cet hiver.

En même temps que nous « plaquerons » la nouvelle voiture à la SAAQ, nous prendrons rendez-vous pour demander notre permis québécois. Ici le permis fait office de pièce d’identité officielle et est renouvelé régulièrement pour avoir une photo qui nous représente au mieux (exit la photo d’identité sur le papier rose de nos 16 ans !)

Le permis se paye tous les ans à la date de sa fête (anniversaire). Joli cadeau pour rappeler que l’on vieillit d’un an. Comptez environ 80-90$ par an si vous avez tout vos points…euh si vous n’avez aucun point d’inaptitude. Oui, contrairement à la France où nous débutons (en dehors du probatoire) à 12 points que l’on perd à chaque infraction, ici nous commençons avec 0 point et à chaque infraction sanctionné par des points d’inaptitude, ceux-ci s’accumulent jusqu’à un maximum de 15. Ensuite bye-bye ! plus de permis.

Et le prix du permis dépend de comment vous roulez, si vous avez par exemple 14 points d’inaptitude le permis coûtera 210$ par an.

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Il faut savoir que le permis comprend une assurance civile corporelle. En gros tout dommage corporel causé par un accident de voiture sera pris en charge par la SAAQ, même si l’accident se passe en dehors du Québec (histoire vraie d’une de nos hygiénistes qui s’est faite renverser par un camion en France, le rapatriement et les frais d’hospitalisation en France ont été pris en charge par la SAAQ).

Le rendez-vous est pris, pas grand chose à faire juste à attendre que le préposé entre toutes les informations dans son ordinateur, vérifie la véracité du papier rose et de sa validité, du passeport, du permis de travail, d’une pièce d’identité québécois (ex carte soleil) ou d’une facture à son nom.
Ensuite attestation sur l’honneur de notre condition médicale (port de lunettes, épilepsie ou facultés réduites etc) et il ne reste plus qu’à attendre de recevoir le permis par la poste dans une petite semaine.

Notez que la carte de crédit ne passe pas à la SAAQ, donc prévoyez du comptant (cash), un chèque ou la carte de débit.

A savoir également, conduite avec un permis de conduire français équivaut à avoir un permis probatoire québécois. Donc si vous vous faites attraper avec un téléphone à la main avec un permis français, vous pouvez perdre temporairement le droit de conduire avec le permis français pour une certaine durée (plusieurs mois)… true story qui est arrivée à un proche.

R.